On a recours aux anastomoses, ou shunts, de Blalock-Thomas-Taussig pour réparer les anomalies qui entravent le flux du sang du ventricule droit vers les poumons qui passe par l’artère pulmonaire. Celles-ci comprennent l’atrésie pulmonaire, la sténose pulmonaire et l’atrésie tricuspidienne.
On utilise habituellement les shunts de Blalock-Thomas-Taussig, ou shunts BTT, pour les anomalies qui affectent la circulation de sang en provenance du ventricule droit, par l’artère pulmonaire et vers les poumons. Ces anomalies comprennent l’atrésie pulmonaire, la sténose pulmonaire et l’atrésie tricuspidienne.
Le shunt BTT est une intervention palliative. Il ne corrige pas l’anomalie, mais il aide à en atténuer les symptômes jusqu’à ce que l’enfant soit plus âgé ou jusqu’à ce que l’anomalie elle-même puisse être corrigée. C’est ce que l’on appelle aussi l’opération des nouveau-nés atteints de la maladie bleue.
Un shunt est une petite sonde composée de matériel synthétique nommé Gore-Tex. Le shunt BTT mesure entre 3 et 3,5 mm de diamètre. Il relie une section de l’aorte à l’artère pulmonaire, ce qui crée une sorte de détour. En conséquence, une quantité suffisante de sang peut passer par les poumons et y prendre une quantité accrue d’oxygène. Le shunt atténue la cyanose ou la coloration bleue que l’enfant pourrait avoir. Il s’agit d’une intervention à cœur fermé.
Le shunt BTT imite le rôle du canal artériel. On le met souvent en place après que le canal s’est refermé naturellement. On utilise habituellement les shunts pendant quatre ou cinq mois, jusqu’à ce que l’enfant ait trop grandi et qu’une deuxième opération ou une correction finale soit nécessaire.
Risques du shunt BTT
Les risques comprennent le blocage du shunt, l’infection de la sonde et la circulation sanguine excessive vers les poumons qui pourrait endommager les vaisseaux ou la baisse de la circulation sanguine vers l’encéphale et le corps.