Prendre soin d’un enfant malade à l’hôpital n’est pas chose facile. Les stratégies d’adaptation varient d’un enfant à l’autre. Leora Kuttner, Ph.D., décrit quatre stratégies d’adaptation différentes chez les enfants. Ces catégories ne doivent pas être utilisées pour placer les enfants dans des cases mais plutôt pour vous donner une idée du style d’adaptation de votre enfant à un moment quelconque et de comment amorcer une conversation sur la maladie avec lui.
Styles d’adaptation | Quel type d’approche adopteriez-vous? |
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Catastrophisme : L’enfant recueille des renseignements détaillés, mais au lieu de le rassurer, cela ne fait qu’exacerber son anxiété et il s’imagine le pire. L’enfant a peut-être déjà vécu une expérience négative sur le plan de la santé, ce qui l’empêche de faire face à la situation. | Donnez à votre enfant l’occasion de parler de problèmes antérieurs et de les résoudre. Envisagez d’obtenir de l’aide pour votre enfant – par ex., des activités pendant le temps réservé au jeu à l’hôpital ou la thérapie par la parole – si les soutiens typiques que vous avez mis en place avec vos proches ne semblent pas donner de résultats. |
Sensibilisation : L’enfant demande à obtenir des renseignements détaillés et fait des recherches en ce sens. Les réponses semblent apaiser son anxiété. | Fournissez des renseignements à votre enfant à mesure qu’il les demande. Laissez-le prendre les devants. Une fois que vous lui avez transmis les renseignements, assurez-vous qu’il continue de les gérer. |
Minimisation : L’enfant minimise les renseignements afin de pouvoir gérer son anxiété et son incertitude; il traite l’information morceau par morceau puisqu’il trouve cela plus facile. S’il est laissé à lui-même, il viendra peu à peu vous poser des questions à mesure qu’il se sent capable d’assimiler plus d’information. | Soyez prêt à partager des éléments clés mais pas tous les détails. Fournissez les renseignements à votre enfant à mesure qu’il les demande. Laissez-le prendre les devants |
Déni : L’enfant tente d’oublier les renseignements obtenus; il ne veut pas y penser ni en parler; il peut demander à ce qu’on ne lui en parle pas afin de se protéger. | Fournissez les renseignements par petites doses. Souvent, ce que les enfants ne savent pas peut être plus inquiétant que ce qu’ils savent. Envisagez d’obtenir de l’aide pour votre enfant – par ex., thérapie par le jeu ou par la parole – si les soutiens typiques que vous avez mis en place avec vos proches ne semblent pas donner de résultats. |