La transplantation: gestion de vos préoccupations au sujet du bien-être de votre adolescent

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Les enfants qui ont des problèmes de santé chroniques sont plus susceptibles d’être victimes d’intimidation et d’avoir des parents surprotecteurs. Apprenez-en davantage sur ce que vous pouvez faire pour composer avec cette réalité.

À retenir

  • En tant que parent d’un enfant qui a des problèmes de santé, vous pouvez parfois adopter une approche surprotectrice. Ce comportement peut toutefois causer plus de problèmes qu’il n’en résout.
  • Si vous vivez des désaccords permanents avec votre enfant, parlez-en avec une personne de confiance et encouragez-le à faire de même.
  • Les enfants atteints d’une maladie chronique sont plus susceptibles d’être victimes d’intimidation. Si vous pensez que votre enfant en est victime, parlez-en avec une personne de confiance.

En tant que parent, vous estimez sans doute que c’est votre devoir de protéger vos enfants. Toutefois, les parents peuvent parfois surprotéger un enfant qui a eu des problèmes de santé. Cette attitude est compréhensible quoiqu’à long terme, elle entraîne plus de difficultés qu’elle ne permet d’en prévenir.

Gérer des opinions différentes sur le bien-être de votre enfant

Si votre adolescent et vous semblez vous disputer sans arrêt sur des questions qui, selon vous, portent sur sa sécurité (comme son heure de rentrée, les jeunes qu’il veut fréquenter ou les activités qu’il souhaite effectuer), parlez-en à une personne de confiance. Vous pouvez aussi encourager votre adolescent à discuter de la situation avec un autre adulte comme une tante ou un oncle, un enseignant ou un conseiller en orientation. L’équipe de transplantation de votre enfant est aussi à votre disposition si vous devez vous adresser à une personne qui connaît bien l’état de santé de votre enfant et les soins dont il a besoin.

Témoignages d’autres parents

Voici ce dont nous a fait part un parent : « Chaque échange que nous avions avec notre adolescente semblait se terminer en dispute. Notre fille prétendait que nous étions surprotecteurs et voulions tout contrôler, et nous nous sommes lassés de l’entendre dire que nous étions les seuls parents au monde qui ne donnaient pas à leur adolescente la liberté de faire ce qu’elle désirait. Nous avons eu une rencontre avec la travailleuse sociale à l’hôpital. Celle-ci nous a aidés, notre fille et nous, à nous entendre sur les sujets à propos desquels nous nous querellions le plus souvent. Cela a été difficile de demander de l’aide, et notre fille et nous nous disputons encore à l’occasion, mais, dans l’ensemble, nous avons beaucoup moins de prises de bec et nous profitons tous d’une vie de famille plus calme. »

Intimidation

Le fait que de nombreux enfants et adolescents fassent l’objet de moqueries et d’intimidation constitue un problème sur lequel vous n’avez aucune maîtrise. Malheureusement, les enfants ayant des besoins particuliers ou qui sont atteints de maladies chroniques risquent davantage d’être intimidés par leurs pairs. Cela est en partie dû au fait qu’ils n’ont pas eu la possibilité d’acquérir les aptitudes sociales que créent les liens d’amitié avec d’autres enfants. Les recherches sur l’intimidation révèlent que les enfants dont les parents sont surprotecteurs sont nettement plus à risque d’être victimes d’intimidation ou de devenir des agresseurs eux-mêmes.

Nous vous recommandons de vous adresser à une personne de confiance si vous croyez surprotéger votre enfant (ou si des gens qui vous inspirent aussi confiance vous y font fortement allusion) ou si vous vous préoccupez du fait que votre enfant soit intimidé ou intimide les autres.

Témoignages d’autres parents

Un parent nous a dit ce qui suit : « Je me suis rendu compte que ma fille avait beaucoup changé. Alors qu'avant, elle était assez heureuse et aimait l’école, elle est devenue malheureuse et ne voulait plus que rester dans sa chambre à coucher. Je savais que quelque chose n’allait pas, et elle a finalement admis que quelques filles à l’école étaient méchantes avec elle. Elle refusait que je communique avec les responsables de l’école, même si elle reconnaissait qu’il fallait remédier à la situation. Nous avons examiné ensemble une foule d’interventions possibles et elle a enfin accepté que le conseiller en orientation s’en mêle. Une fois que les responsables de l’école ont été mis au courant de ce qui se produisait, ils ont pris des mesures et la situation s’est beaucoup améliorée. Ce n’est pas encore parfait, bien que maintenant du moins, ma fille aime de nouveau aller à l’école et elle est généralement heureuse. »

Un autre parent a dit ce qui suit : « Notre fils a un retard du développement, et nous nous inquiétons du fait qu’il puisse être une cible facile pour les intimidateurs. Pour trouver des solutions, nous avons échangé avec son enseignant et quelques membres de son équipe de soins de santé ainsi qu’avec le travailleur social de l’école et deux autres parents d’enfants ayant des besoins particuliers. Nous avons tenu compte des conseils de chacun et avons choisi la solution qui nous paraissait être la plus utile. Nous y travaillons à l’heure actuelle. »

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En savoir plus

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Dernières mises à jour: novembre 07 2016