Maintenant que vous connaissez quelques
signes de la dépression et de l’anxiété, vous pourrez mieux détecter le stress et trouver des manières plus efficaces de le gérer dans différentes situations.
Prendre du temps pour soi-même
Bien que le cancer occupe probablement une grande partie de vos pensées, essayez d’empêcher la maladie de vous accaparer entièrement, ainsi que votre famille. Prenez du temps pour vous, adonnez-vous à des activités agréables et découvrez des techniques de relaxation, comme la relaxation musculaire progressive ou la visualisation. Vous trouverez d’autres techniques de gestion du stress dans les sessions pour adolescents appelées « Gérer le stress et l'anxiété » et « La relaxation ».
Connaître ses limites
Faites connaître vos limites aux autres membres de votre famille, y compris votre adolescent malade. Si vous vous laissez abattre, vous ne pourrez aider votre enfant et votre famille lorsqu’ils auront besoin de vous. Faites d’une saine alimentation et de l’exercice physique une priorité dans votre vie. Le mouvement garde le corps en santé. Par exemple, une promenade de 10 minutes autour de l’hôpital entre les traitements ou le fait d’utiliser les escaliers au lieu de l’ascenseur peuvent s’avérer bénéfiques. Dormez suffisamment. Suivez votre propre rythme. Le traitement du cancer peut être une lutte de longue haleine; vous aurez donc besoin de toutes vos forces. Vous devez préserver votre énergie, et non pas vous épuiser dès le début. Pour de plus amples renseignements sur le maintien d’un mode de vie sain, veuillez consulter la session pour adolescents appelée « Le cancer et ton mode de vie ».
S'amuser
Reconnaissez vos points forts et croyez en eux. Cela peut être difficile dans les circonstances, mais rappelez-vous que vous le feriez et que vous le faites déjà. De nombreux parents s’étonnent de découvrir chez eux une force et une énergie dont ils ignoraient complètement l’existence.
Plusieurs parents se rendent compte que la joie et le plaisir sont encore possibles. La réalité, dans la vie, est que chacune de nos journées dépend de ce que l’on en fait. Vous avez encore le droit d’être heureux et de rire quand vous en avez envie, même quand la vie semble très difficile. Vous serez peut-être surpris de constater que votre enfant et vous êtes encore capables de passer de bons moments ensemble pendant le traitement.