La mort cardiaque soudaine renvoie à l’arrêt inattendu du cœur. On la désigne également sous le nom d’arrêt cardiaque.
La mort cardiaque soudaine renvoie à l’arrêt imprévu du cœur. On l’appelle également l’arrêt cardiaque.
L’arrêt cardiaque n’est pas toujours mortel, si la personne reçoit des soins médicaux dans les minutes qui suivent. Environ 1 personne sur 5 qui fait un arrêt cardiaque survit.
La mort cardiaque soudaine peut avoir lieu chez des personnes atteintes d’un trouble cardiaque diagnostiqué ou chez des personnes qui n’ont jamais eu de symptômes et qui n’ont pas été diagnostiquées. La mort cardiaque soudaine touche environ 1 enfant sur 200 000 à 300 000.
Qu’est-ce qui cause la mort cardiaque soudaine?
Environ la moitié des cas surviennent chez des personnes plus âgées, qui développent des artères cardiaques bloquées au fil du temps. L’autre moitié des cas surviennent chez les personnes atteintes :
- soit d’une maladie cardiaque congénitale, en particulier où il y a une instabilité électrique dans le cœur (arythmies);
- soit de maladies acquises qui entraînent une hypertrophie du cœur, telles que la myocardiopathie.
Par exemple, chez les patients atteints d’une myocardiopathie hypertrophique, le risque de mort cardiaque soudaine est de 2 % par année. Souvent, quand vous entendez parler de jeunes athlètes qui meurent soudainement sans symptômes antérieurs, ils ont une myocardiopathie non diagnostiquée en raison d’un trouble cardiaque sous-jacent ou de circuits électriques anormaux dans le cœur. L’hypertension artérielle pulmonaire et le syndrome d’Eisenmenger sont également fortement associés à la mort cardiaque soudaine. Elle est également jugée une complication tardive après une chirurgie pour corriger une anomalie cardiaque.
Environ le tiers des cas de mort cardiaque soudaine ont une composante génétique. Cela comprend des troubles tels que la myocardiopathie hypertrophique, certaines tachycardies, le syndrome de Marfan et le syndrome d’allongement de l’espace QT. S’il y a des antécédents familiaux de mort soudaine, un dépistage génétique pourrait être possible pour cibler les membres de la famille à risque, qui n’ont peut-être pas de symptômes.
L’arrêt cardiaque n’est pas toujours mortel
L’arrêt cardiaque n’est pas toujours mortel. Tout dépend de la rapidité avec laquelle un enfant peut recevoir des soins médicaux assurant la survie, en particulier un appareil appelé défibrillateur externe automatisé, pour renverser l’arrêt cardiaque ou « relancer » le cœur. C’est ce que l’on appelle la « conversion » d’une fibrillation anormale en un rythme cardiaque normal. Des soins médicaux sont nécessaires dans les minutes qui suivent un arrêt.
Environ 20 % des patients qui subissent un arrêt cardiaque survivent. Ils doivent être examinés attentivement, habituellement à l’aide d’un cathétérisme cardiaque ou d’examens de l’électrophysiologie. Cela est très important étant donné que les personnes qui ont subi un arrêt cardiaque présentent un risque accru d’en subir un à nouveau. Le traitement, selon le type de problème, peut comprendre une correction de la structure cardiaque à l’aide d’une chirurgie, d’un cathéter d’ablation par radiofréquence, de médicaments, de défibrillateurs cardiaques implantables ou d’une greffe du cœur.
Qu’est-ce qui peut être fait pour prévenir la mort cardiaque soudaine?
Une détection précoce des risques de mort cardiaque soudaine est essentielle à sa prévention. Cela est difficile, étant donné que dans plusieurs cas, il n’y a aucun symptôme, et elle survient chez des adultes qui semblent en santé. Une détection précoce comprend un examen physique complet, et un examen des antécédents médicaux familiaux et de tout symptôme qui peut avoir été ressenti. Les principaux symptômes comprennent les étourdissements, l’évanouissement ou des douleurs thoraciques avec un effort intense, l’essoufflement et les palpitations. Un échocardiogramme, et parfois un électrocardiogramme, peut également aider à déceler un problème.
Les chercheurs réussissent également à cibler les mutations génétiques qui peuvent prédisposer des personnes à la mort cardiaque soudaine. Il est possible de subir des examens pour repérer ces mutations, et prendre des mesures pour protéger ces personnes.