Les lymphocytes sont des globules blancs qui aident le corps à se défendre contre la maladie. Il existe deux types de lymphocytes : les lymphocytes B et les lymphocytes T.
La leucémie lymphoblastique aiguë (LLA) survient quand l’ADN d’un globule blanc immature (lymphoblaste) subit une mutation. Cette mutation peut se produire à différentes étapes de développement de la cellule. Selon le type de lymphocyte où la mutation a eu lieu, la LLA peut être répartie en différents sous-types. Le fait de connaître le sous-type de la LLA de votre enfant aidera les médecins à élaborer le plan de traitement.
Quels sont les sous-types de LLA?
La révision en 2016 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des tumeurs myéloïdes et de la leucémie aiguë classe désormais la leucémie lymphoblastique des cellules B ou la leucémie lymphoblastique des cellules T, avec des subdivisions supplémentaires basées sur les caractéristiques moléculaires.
- La LLA des précurseurs des cellules B provient de mutations de l’ADN de jeunes lymphoblastes B.
- La LLA des cellules T provient de mutations de l’ADN de jeunes lymphoblastes T.
Quelle est la prévalence de chaque sous-type de LLA?
La LLA à précurseurs de cellules B est le sous-type le plus fréquent de LLA. Elle est responsable de 80 % - 85 % de tous les cas de LLA.
Comment identifie-t-on chaque sous-type de LLA?
Les lymphocytes normaux ont des protéines spécifiques sur leur surface, appelées antigènes. Les cellules B et les cellules T cancéreuses expriment aussi des antigènes semblables. Des techniques diagnostiques permettent de distinguer le type d’antigène sur la surface des cellules leucémiques. On appelle ces tests immunophénotypage (ou cytométrie de flux).
LLA à précurseurs de cellules B
Nous arrivons à identifier la LLA à précurseurs de cellules B en raison de la présence d’antigènes uniques sur la surface des précurseurs des lymphoblastes B, comme CD10, CD19, CD79a et HLA-DR et d’autres antigènes associés aux cellules B.
LLA à cellules T
L’immunophénotypage détecte les lymphoblastes T qui expriment des antigènes de surface comme CD7, CD2 et CD5. Il permet aussi de déceler un antigène unique qui flotte dans les lymphoblastes T, appelé CD3 cytoplasmique.