Les études montrent que les parents passent très peu de temps à discuter avec leurs adolescents (moins de 20 minutes par jour en moyenne). Cela signifie que le but de la communication parent-adolescent est souvent de se plaindre, de donner un ordre ou de demander de l’aide. Ces communications ne sont pas toujours négatives. Certaines d’entre elles, comme discuter du partage d’une voiture, peuvent être tout simplement nécessaires.
Pensez au nombre de mots positifs et encourageants que vous adressez chaque jour à votre adolescent par rapport au nombre de plaintes, d’ordres, de critiques, d’avertissements, de contestations, de sermons ou de mots décourageants.
Conseils pour une communication positive
Une communication plus positive vous aidera à vous sentir plus proche de votre adolescent. Un environnement propice à la communication peut également rendre votre adolescent plus enclin à s’ouvrir, à vous écouter et à suivre vos conseils. Il est impossible d’éliminer complètement la communication négative. La meilleure façon de trouver un équilibre est donc d’augmenter les aspects positifs.
Voici cinq conseils pour une communication positive :
- Démontrez de l’affection physique. Les adolescents sont encore des enfants : ils ont besoin du sentiment chaleureux d’appartenance que procurent les contacts et les câlins.
- Commentez les aspects positifs. Remarquez ce que votre adolescent fait ou essaie de faire chaque jour, et commentez les progrès qu’il fait, qu’il ait ou non atteint son objectif. Prêtez moins d’attention aux erreurs qu’ils commettent.
- Organisez une réunion de famille hebdomadaire ou bihebdomadaire. Donnez à chacun l’occasion de faire part de ce qui va bien à la maison, ou de ce qu’il aimerait changer ou améliorer. Les enfants ont ainsi l’impression que leur opinion compte et que leur voix est entendue. Demandez l’avis de chacun sur les règles, les couvre-feux, etc., ainsi que sur les conséquences en cas de non-respect des règles. Concluez des accords, essayez-les et modifiez-les au besoin.
- Donnez des conseils simples. Ceci est particulièrement important pour des sujets tels que le sexe, l’alcool et les drogues. Cependant, évitez de répéter sans cesse. Les adolescents ont besoin d’entendre vos opinions, mais pas de façon incessante.
- Réduisez la négativité dans la maison. Réduire le chaos et les disputes entre tous les membres de la famille est positif pour tout le monde, pas seulement pour votre adolescent. Une bonne communication a plus de chances de se produire lorsque l’atmosphère est calme.
Outre les conseils ci-dessus, il est recommandé aux adultes de votre famille d’éviter de parler des problèmes liés à la drépanocytose de votre adolescent devant lui ou ses frères et sœurs. Les adolescents ont souvent l’impression d’être un fardeau pour leurs parents, et les entendre discuter de choses telles que les frustrations avec les médecins, l’assurance maladie, etc. peut être très stressant pour eux, surtout si cela vient directement de vous ou d’un frère ou d’une sœur. Trouvez un moment et un lieu privés pour discuter de ces questions et évacuer vos frustrations.
Créer des occasions de communication positive
Pour les adolescents atteints de drépanocytose, les conversations avec les parents peuvent se concentrer fortement sur la maladie elle-même ou sur des symptômes tels que la douleur. Étant donné le peu de temps que la plupart des parents consacrent chaque jour à leur adolescent, il est important de créer des occasions de communiquer avec lui, en accordant la priorité à un éventail de sujets sains.
Prenez le temps de vous détendre et de vous amuser avec votre adolescent. Les adolescents doivent apprendre à gérer le stress de manière positive, et le fait d’apprécier la compagnie des autres permet d’établir des relations durables. Fixez des moments réguliers en tête-à-tête avec votre adolescent, par exemple un soir par semaine où vous préparez le souper, allez au centre commercial ou jouez à un jeu ensemble. Assurez-vous de vous amuser ensemble!
L’augmentation de l’activité physique est une partie importante de la gestion de la douleur liée à la drépanocytose et est un bon moyen de passer du temps avec votre adolescent. Allez vous promener, vous entraîner dans un gym ou pratiquez un sport ensemble.
Pensez à au moins deux activités que vous aimeriez essayer de faire avec votre adolescent.