Comment les frères et sœurs se sentent par rapport à l’AIJ
Après qu’un(e) adolescent(e) a reçu un diagnostic d’AIJ, beaucoup de temps lui sera consacré pour les rendez-vous, sans doute pour les traitements et pour veiller à ce que la collectivité réponde aux besoins relatifs à l’AIJ. Cela peut causer de la jalousie auprès de ses frères et sœurs pour tout le temps que vous lui consacrez. Les frères et sœurs ont parfois de la difficulté à comprendre pourquoi leurs parents leur consacrent moins de temps.
Les frères et sœurs peuvent aussi éprouver d’autres émotions; par exemple, ils peuvent:
- être confus face à la maladie;
- se sentir coupables parce qu’ils sont en santé;
- avoir peur d’être atteints d’AIJ eux aussi;
- être fiers de la capacité d’adaptation de leur frère ou de leur sœur.
Comment aider les frères et sœurs à gérer leurs émotions
Dites à vos autres enfants qu’il est normal de ressentir ce genre d’émotions. Voici des façons de les aider à faire face à l’AIJ de leur frère ou sœur.
Encouragez les frères et sœurs de votre adolescent(e) à s’investir dans la vie de ce dernier ou de cette dernière. Si c’est approprié, faites participer les frères et sœurs de l’enfant atteint d’AIJ à son programme d’exercices.
Établissez, de façon générale, les mêmes règles et les mêmes attentes pour votre enfant atteint d’AIJ que pour ses frères et sœurs. Par exemple, trouvez des façons d’adapter les tâches ménagères pour que votre enfant atteint d’AIJ puisse y participer et ainsi être un membre productif de la famille. De cette façon, ses frères et sœurs n’auront pas l’impression qu’il ou elle bénéficie d’un traitement spécial. Cela aide aussi enfant atteint d’AIJ à obtenir le même message sur la responsabilité que ses frères et sœurs.
EXEMPLE : Chris est un enfant atteint d’AIJ et Pat est son frère. C’est au tour de Chris de mettre la table, mais c’est trop difficile pour lui d’apporter de lourdes piles de vaisselle jusqu’à la table. Pat peut apporter la vaisselle à la table et Chris peut finir de mettre la table.
- De temps à autre, permettez aux frères et sœurs de parler ouvertement de leurs émotions avec vous. Encouragez-les à parler des efforts qu’ils font et des défis qu’ils doivent relever pour s’adapter au fait d’avoir un frère ou une sœur atteint(e) d’AIJ.
- Aidez les frères et sœurs à comprendre les symptômes et les traitements de l’AIJ. Si c’est possible, vous pourriez même les amener avec vous à un rendez vous à la clinique de rhumatologie.
- Assurez-vous de passer du temps seul(e) avec chacun de vos enfants. Vous devriez le faire régulièrement et à un moment réservé pour cela, même si ce moment est court.